❃ INTRIGUE 01 - La marche d'Enur

09/09/2011

“ première intrigue ”

la célébration du dieu unique

la marche d'enur

De tous les palais, des émissaires portant des lettres cachetées étaient parti en hâte porter leurs messages. Bientôt, les célébrations honorant Enur, le Dieu créateur, débuteraient. « Qu'en son honneur, les conflits soient oubliés afin que tous puissent se joindre à la longue marche. J'invite tous les sujets des royaumes d'Eador à nous rejoindre au cours des cérémonies. » Ainsi avait parlé les portes paroles de la famille Silvershell qui organiserait un grand banquet pour les plus nobles d'entre ceux qui arriveraient à la cité. Durant ces quelques jours de culte, chacun oublierait ses problèmes pour suivre la lente marche en l'honneur d'Enur. On prierait, chanterait le Dieu créateur, l'implorerait d'être bon dans l'avenir.

La longue procession s'approchait peu à peu de la capitale d'Isandiel, des fidèles rejoignant les marcheurs à chaque nouveaux villages. Hommes, femmes et enfants formaient une masse disciplinée, encadrée par des soldats venus de tous horizons s'assuraient du bon déroulement de l'événement. Conduit par des prêtres et prêtresses d'ordres différents, les prières psalmodiaient en rythme résonnaient sous la voute étoilée.

Intrigue 1 : règles

Vous l'avez compris, il est temps d'honorer les Dieux, et plus particulièrement le Dieu créateur Enur. Vous pouvez retrouver des détails sur cette fête ici. La célébration se déroule durant l'hiver et s'étale sur plusieurs jours. Tous les habitants d'Eador sont invités à se joindre à la marche qui prend fin à la cité d'Isandiel où un banquet sera offert aux invités de marques arrivant au palais. Les conflits sont donc mis de côtés durant cette courte période dédiée à la prière. Mais y croyez-vous vraiment ?

Avant de vous joindre à la fête, prenez le temps de réfléchir sur votre personnage et son implication lors de cet événement. Merci de faire preuve de logique; il est peu probable que des individus recherchés sur le territoire s'aventurent lors de cette marche. Si c'est le cas, ils devront se faire discret.

Merci de privilégier des réponses courtes afin de faire avancer l'intrigue au maximum (environ 300 mots maximum).

Enfin, sachez que tout peut arriver et que les PNJ sont susceptibles d'intervenir à tout moment...

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“ première intrigue ”

la célébration du dieu unique

la marche d'enur

L
a grande marche d’Enur, l’une des plus grandes célébrations de notre monde se voulant le symbole de la paix universelle est, pour nous assassins, synonyme de grandes tensions. En effet, notre bon roi refuse de faire intervenir l’armée lors de telles festivités populaires, seules la milice urbaine et la garde royale assureront la sécurité de la cité. La veille, Emerion nous convoqua afin, de nous donner nos ordres pour le lendemain. « Demain est un grand jour pour le peuple et la cité. Je compte donc sur vous pour repérer dans la procession les potentielles menaces qui pourraient mettre en péril la sécurité et l’intégrité de notre ville. » Nous répondîmes comme un seul homme : « Oui votre Majesté ! » Notre souverain, ravi de contempler la cohésion de notre confrérie repris ses instructions : « Yvan, Beleg et Vrael, étant des chevaliers, je vous veux dans la salle du banquet pour assurer la protection de ma famille, les autres, vous soutiendrez ma garde en sécurisant le palais. » Un « Bien Sir ! » sortit de toute les bouches, chacun savait quelle était sa tâche.

En cet après-midi d’hiver, je me faufilais dans la masse de pèlerins qui composaient le cortège à l’entrée de la capitale. Peu de temps avant, j’avais repéré un reflet brillant dans une des mains d’un des membres de la procession et je devais donc m’assurer qu’il ne s’agissait pas d’une arme. Je m’approchais donc peu à peu de ma cible mais, progresser dans une foule aussi dense ne fut pas chose aisée. Arrivé à la hauteur de l’individu, j’inspectais ses mains et je m’aperçus alors qu’il s’agissait en fait d’un gantelet métallique, finement ciselé, qui servait à cacher un membre certainement endommagé lors d’un incendie. Le danger étant écarté, j’entrepris de m’extirper de ce bourbier humain afin de continuer ma mission de surveillance. J’observais depuis un toit le cheminement sans fin de la populace, des prêtres et des nobles assemblés dans un magma de couleurs informes et se dirigeant vers le palais royal où aurait lieu une cérémonie puis le banquet qui mettrait fin à cette longue marche pour nombre des habitants d’Eanor. Le reste de la journée s’annonçait tout aussi long et froid que son commencement…

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intrigue 01.

la marche d'enur.

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en ces temps difficiles la prière se trouve être une solution pour beaucoup. menuin, velnen, olinwë, tulmo, autant de divinités différentes. mais la marche d'enur vous permettait de vous rassembler pour prier le seul et l'Unique, le dieu créateur. l'hiver était rude, voilà longtemps que tu n'en avais point vécu un comme celui-ci. croyante depuis peu, tu t'étais jointe au pèlerinage très tôt, alors que le cortège s'approchait des terres d'istard. toujours les mêmes pensées, toujours les mêmes prières. elles t’obsédaient, ne te laissaient plus. puis tu demandais à enur de pardonner tes sombres desseins concernant l'ordre, et tu réalisais que peut-être certains d'entre eux priaient à tes côtés également. mais tu n'avais pas à craindre pour ta sécurité, les soldats protégeaient le cortège.

la cité se dressait droit devant vous, fière et grande. les chants s’amplifiaient, les prières aussi. bientôt tu seras de retour au château, festoyant avec les autres nobles au chaud, à l'abri. tu ne te sentais pas d'humeur à t'amuser, tu voulais simplement te recueillir et te reposer. peut-être te forceront-ils à y assister, tu ne sais pas, tu ne veux pas y penser maintenant. la marche arriverait bientôt à son terme tranquillement. tu baisses la tête doucement, ton visage est caché par ta capuche. tu n'es plus une princesse, tu es comme les autres.

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La marche d'Enur

Resserrant autour de son cou les bords de sa cape recouverte de fourrure, la princesse laissa échapper un soupir qui s'évanouit, dans une nuée blanche, vers le ciel. Un craquement dans son épaule et un hérissement discret lui firent baisser la tête, portant son regard azuré sur celui sombre qui était braqué vers elle. Passant sa main gantée sur l'encolure de son étalon, elle lui adressa un sourire contrit. Si lui avait froid, elle était complètement frigorifiée depuis déjà de longues minutes. Les hautes tours de la citadelle semblaient encore loin, alors qu'elle avait fait demi-tour afin de prendre suite au cortège il y a déjà quelques heures. Le matin même, elle s'était enfoncé dans la forêt afin de se fondre dans la masse; chantant et priant à l'unisson des personnes qui formaient à présent une marrée humaine mouvante et dansante sous les flocons de l'hiver.
Elle croisa en chemin une famille dont les enfants, fatigués, gémissaient de lassitude et de froid; et si les parents portaient à bouts de bras les plus jeunes de leurs progénitures; Aleyna se propose de les accompagner à pieds afin que les deux aînés puissent se reposer, bercer par le roulement lent des pas de son palefroi. Des remerciements silencieux s'échangèrent tandis que ce dessinaient enfin la silhouette de la capitale dans l'horizon. La foule coulait vers Isandiel, ondoyante et portée par les multiples voix qui s'unissaient en l'honneur du dieu créateur. Aleyna se sentait libre, sans le poids de son titre royal sur les épaules; elle simplement une jeune fille faisant marche vers son foyer; celui de tous en cette soirée unique.

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Marche d'Enur

intrigue n°1

Enur, il marque le début et la fin. Le tout qu'est votre monde. C'est grâce à lui que vous pouvez fouler cette terre, même si pour toi Menuin a certainement joué un rôle. C'est lui qui t'as donné des jambes. Toutefois, c'est à Enur que tu rends hommage aujourd'hui, comme tout le monde. Aujourd'hui, il n'y a pas de titre, pas de prestige. Juste un homme qui rend hommage à celui qui a crée ce monde. T'aurais pu décider d'être en tête de file, à ta "place" de prince, mais tu as refusé. Vous êtes tous égaux face à Enur et tu as toujours été proche de ton peuple, tu refuses de les prendre de haut dans ce genre d'événement. Plus tard, un banquet aura lieu, tu auras tout le temps de redevenir le prince héritier. En attendant, toi aussi tu veux te recueillir et prier celui à l'origine de tout, le remercier. Tu t'es habillé chaudement, l'hiver est rude et tu ne tiens pas à mourir de froid. La fourrure recouvre tes épaules, ton cou et les rebords de ta capuche. Tes pas crissent contre la neige. Tu cherches une personne en particulier. Sous ta capuche, chacune de tes respirations un mince nuage de vapeur s'échappe de tes lèvres. Soudain, une tignasse rousse attire ton attention et tu oublies tes prières un instant, le temps de la rejoindre. Tu poses l'une des fourrures qui couvrait ton cou, sur ses épaules « Aleyna, j'ai bien cru que tu avais disparu » tu lui souris simplement. T'es ravi de retrouver ta soeur. Depuis le début de ta marche, toutes tes prières vont vers elles et toute ta famille. Ils sont ce que tu as de plus cher au monde et plus les jours passent et plus l'Ordre te fait trembler dans l'Ombre. Tu serais prêt à tous les brûler un à un, si seulement ils osaient poser la main sur l'un de tes proches.

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Elle abhorrait la foule, n'avait jamais été à l'aise en société et exécrait par dessus tout la trop grande proximité d'autant d'inconnus autour d'elle. Ils représentaient une menace silencieuse dont elle n'appréciait guère la présence. Aux aguets, toujours, incapable de baisser la garde, elle ne parvenait guère à apprécier l'instant présent. D'autant que de tous les dieux, elle n'avait jamais que prié Olinwë, père et protecteur des siens. Elle remerciait parfois Velnen lors de ses cueillettes en forêt, implorait Irennos lorsqu'elle veillait ses malades, mais sa véritable foi n'allait qu'à Olinwë. Mais elle n'oubliait pas qu'elle vivait dans le monde des hommes avant de vivre dans celui des dieux et elle se méfiait bien plus de leur cruauté. Par le passé, il était rare de la voir participer à la longue procession en l'honneur du dieu Créateur mais depuis son arrivée à Isandiel elle avait été contrainte de revoir ses plans car si sa présence ne serait nullement remarqué, on ne manquerait pas de se questionner sur les raisons de son absence. Quittant sa cabane sur la côte ballotée par les vents, elle avait donc rejoint la longue file de fidèles au petit matin. Son épaisse crinière noire flottait derrière elle mais la guérisseuse s'était vêtue d'un long manteau à capuche qu'elle n'hésiterait pas à rabattre au besoin. La procession attirait tous les fidèles du continent et elle craignait de faire une mauvaise rencontre. Si elle avait désormais la chance de compter les Silvershell parmi ses rares alliés et protecteurs, elle n'était pas dupe et savait qu'au milieu de cette foule dense le pire pouvait être à présager. Recoiffant de lourdes mèches afin de cacher son visage, la sirène prit le parti de faire profil bas, une fois n'était pas coutume.

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Sur des centaines de mètres, la lente procession s’étire, serpentant lentement au gré des vallons et des collines. Les mères hèlent leurs chérubins fougueux qui jouent, époumonés, et s’écartent du train. Barthogan s’autorise un paresseux sourire. Il aime contempler ainsi ses gens, apprendre à les connaître et par moment fondre la différence de statut qui les sépare. D’ailleurs, à ses côtés s’agite un brasseur, qui l’expose à grand renfort de gesticulations toute la subtilité de son art, la noblesse de son breuvage. C’est une tradition qu’ont les Stormwind ; ils accueillent périodiquement des personnages issus du commun et écoutent leur histoire. Cela leur permet d’être près de leurs sujets, de valoriser ceux-ci et d’entendre leurs préoccupations. Toutefois, l’héritier doit le confesser, il ne prête qu’une oreille distraire au vieil homme gris car déjà la haute et élégante silhouette de la capitale se découpe à l’horizon. Il est éreinté, cela fait déjà plusieurs jours que la marche se déroule et il est impatient, bien que d’accoutumée fort peu coquet, de renouer avec le confort qui est dû à son rang. Barthogan est néanmoins fort peu désireux de se mêler à la famille royale ; ah, certes, il a un profond et enraciné respect pour elle et pour le roi et est fort proche du prince cadet, Edderion, mais cela signifie aussi revoir Némérys. Sur ses lèvres, le mince sourire se meurt. Six ans que leurs chemins se sont brutalement séparés, six ans qu’ils ne se sont pas dit mots. Les retrouvailles s’annoncent glaciales. Il se résigne ; il faudra faire bonne figure et ne pas laisser les fantômes du passé jeter leur ombre sur les réjouissances.

09/09/2011

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la marche d'enur

Tous avancent, chantant, scandant et clamant leurs prières au dieu créateur Enur; la foule glisse et s'écoule sur les berges de la baie de Caslîr, l'entourant d'une marée humaine qui enfin arrivait à destination. Les derniers rayons de soleil s’éteignirent sur l'horizon, tandis que l'astre opalescent de Sorn faisait doucement son apparition dans un ciel se voilant d'un noir profond. Les poèmes prirent fin, les mélopées se perdirent au gré de la brise saline et le silence s'installa. Lourd. Pesant. Ubiquiste... Lorsque soudain une enfant s'approcha de l'eau, portant à bout de bras une petite barque auréolée d'une douce lumière tamisée, qu'elle fit doucement glisser sur la surface de l'ondée. Et ainsi, d'autres suivirent, faisant ressembler l'étendue liquide au firmament qui la couronnait en cette nuit hivernale...

Mais alors que les cantiques reprirent doucement, unissant les appels des petits gens présents; une voix s'étrangla dans un cri strident qui transperça la douceur du moment. « Au feu ! Au feu ! Attention à vous, les flammes se propagent ! » Des gerbes d'étincelles suivirent ce hurlement, comme pour appuyer le désarroi qui se répandait au travers du peuple. Et maintenant... Ce n'était plus un, ni deux, mais plusieurs petits incendies qui prirent départ au cœur de la procession acculée.

Intrigue 1 : règles

La paix qui régnait sur la fête est brisée, rongée par les flammes grandissantes de plusieurs début d'incendies ! La foule court en tous sens pour tenter d'enrayer le phénomène: les hommes espèrent contrôler les gerbes qui commencent à vouloir s'échapper tandis que les femmes protègent de leurs corps les enfants, les vieillards et les infirmes afin que tous se trouvent un maximum de sécurité. Tous pensent qu'Enur est mécontent... Les animaux ont peur, augmentant d'autant plus la confusion s'abattant sur l'assemblée...

Vous pouvez toujours retrouver des détails de cet événement par ici, mais n'oubliez pas, nous sommes au coeur de l'hiver et il est plutôt rude...

Merci de privilégiez les réponses courtes (maximum 300 mots) afin de faire avancer l'intrigue rapidement. N'oubliez pas d'interagir avec d'autres personnages, notamment des inconnus : c'est le moment de se créer des liens !

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L
a célébration était resplendissante, les enfants accouraient de toutes part pour déposer leur barques miniatures illuminées sur l'eau. La réverbération de la lumière sur le liquide cristallin était d'une beauté mais, je remarquai qu'il y avait bien trop de reflets lumineux. Je me retournai pour observer les alentours et je les vis, ces immenses brasiers qui se consumaient en plusieurs points de la procession. Mais que se passait-il donc ? Je devais agir et vite, le mot d'ordre pour tous les assassins était de protéger la famille royale à tout prix. Tel était le souhait d'Emerion, je me mis donc à la recherche des princes et princesses disséminés parmi la foule mais il y avait beaucoup trop de monde. Je repérai près de la rive une silhouette à la crinière de feu, impossible de ne pas reconnaître cette rouquine, c'était Aleyna. Je me jetai dans la masse agitée par un mouvement de terreur afin de rejoindre ma cible, je devais la mettre en sécurité le plus vite possible. Je me démenai comme un fou, bousculé de toutes parts, je n'avais pas d'autres choix que de repousser les pauvres gens affolés par le feu. Je devais garder mon sang froid mais je ne discernais plus rien, la chaleur me faisait suer à grosses gouttes et ces dernières perlaient sur mon front et me coulaient dans les yeux. Maintes fois je crus m’effondrer, je me voyais tomber cependant, je n'abandonnais pas, sa vie était en jeu. Lorsque je parvins enfin à l'endroit où elle se trouvait il y a peu, Aleyna avait disparu. Où était-elle donc passée ?

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La marche d'Enur

Tandis qu'elle avançait calmement vers la cité royale, elle entendit des pas crissant dans la neige fraîchement tombée sans en tenir, mais sursauta brutalement lorsque sur ses épaule vint se poser une fourrure duveteuse. Aussitôt, elle reconnut Rhaelon au son lourd et grave de sa voix et elle n'hésita pas à passer son bras libre autour de la taille de son frère, à la fois heureuse et soulagée de l'avoir auprès d'elle. La nuit tombait de plus en plus au fur et à mesure que la foule s'approchait de la baie; et hâtivement, la princesse fit descendre les enfants de son destrier avant de l'accrocher non loin de là; immobile et têtu, elle savait qu'il serait toujours là à son retour. Emboîtant le pas aux enfants et à son frère, ils arrivèrent enfin sur les rives bondées d'une masse oppressante...
La première lanterne glissa sur l'eau, suivi d'une multitude d'autres qui semblaient danser à l'unisson des étoiles du firmament. Mais soudain, une voix s'éleva dans l'air, tranchante de terreur, étranglée de frayeur. Détournant son regard vers la provenance de ce cri, l'incompréhension s'y glissa en un éclair... De grandes flammes s'élevaient vers le ciel, semblant presque le toucher. Instinctivement, la cadette agrippa l'épais manteau qui recouvrait l'imposante carrure de son aîné et se blottit contre lui, enfant chétive face à la dangerosité d'un élément qu'elle n'aimait guère. Aleyna s'accroche à lui, immobile, pétrifiée, interdite. « Qu'est-ce que... J'ai peur Rhae ! » Elle pensait avoir crié, mais sa phrase s'était perdue dans un souffle d'épouvante...

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Marche d'Enur

intrigue n°1

Sans hésiter tu passes l'une de tes fourrures sur les épaules de ta sœur. Elle a l'air d'en avoir bien plus besoin que toi. Tu souris quand elle passe son bras autour de toi. Et vous continuez la marche en silence. La procession approche tranquillement de la baie. Le silence est apaisant, les prières accentues le tout. Ça fait un bien fou. Une fois rassemblés sur les rives de la baie, la première lanterne fait vaciller sa flamme sur les eaux, puis une autre et encore une autre. Jusqu'à ce que quelque chose change dans l'air et que la foule paisible se transforme en chaos. Les flammes montent beaucoup trop vite et les gens se bousculent. Instinctivement, tes bras entourent la silhouette frêle de ta cadette pour la protéger. Tu regardes autour de toi et tout semble brouiller, les flammes donne un avant goût de la fin du monde. Tu la sers contre toi et te faufiles entre les gens paniqués pour la mettre à l'écart. Un enfant pleure et tu ne peux pas t'empêcher de t'arrêter à sa hauteur, tu te tournes vers Aleyna.« Fais attention à lui et ne fait rien d'imprudent s'il te plaît » tu connais le caractère de ta sœur et tu ne veux pas qu'elle prenne des risques inutiles. Tu déposes un baiser sur son front et retourne aider. Certain te diront que vu ton rang, tu aurais du aller te cacher et attendre que les choses se calment, mais tu n'aurais pu supporter cette situation si tu n'avais pas agis. Ton peuple à besoin de toi, tu ne peux pas rester les bras croisés à regarder tout autour de toi brûler.

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intrigue 01.

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la procession arrive dans la cité, tous se pressent lentement vers la baie de caslîr pour la fin de la célébration. il vous fallait maintenant lancer des barques à l'horizon, une offrande au dieu enur. une petite fille se chargea d'envoyer la première, bientôt les autres suivirent. tu eus le temps d'envoyer la tienne avant qu'un hurlement ne déchire cette nuit qui semblait pourtant si paisible. du feu, au feu. un brasier, plusieurs feux naissent et se jettent sur vous. la panique, la foule se disperse dans tous les sens pour fuir. des animaux apeurés. tu regardes autour de toi, tu cherches quelqu'un que tu pourrais connaitre, tu ne sais qui était venu marcher et prier. ton cœur bat si vite, tu es paniquée.

tu te fais happer par le mouvement de foule, entraînée tu ne sais où. la lumière, l'obscurité. les flammes dansent et se rapprochent. tu te retrouves projetée au sol, sonnée. les gens ont peur, ils veulent survivre. quelqu'un vient t'aider pourtant avant de fuir, tu ne penses pas être blessée. tu crois apercevoir une tignasse connue pas très loin. « barthogan ! » mais ton cri se perd au milieu de tous les autres. tu tentes de te frayer un chemin à contresens, mais tu es repoussée contre quelqu'un, bylgja. les flammes arrivent.

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I see fire

Le cri avait été hurlé à plein poumon, déchirant la foule et l'embrasant tel une traînée de poudre. Bientôt d'autres hurlements paniqués s'ajoutèrent à la première alerte et ce fut rapidement tout un vent de panique qui s'empara des pêcheurs. On n'entendait plus ni prière ni cantique, tout n'était plus que peur et affolement. On hurlait, on se bousculait, on n'hésitait pas à piétiner son voisin pour peu qu'il soit un obstacle à notre propre survie. L'humain dans toute sa grandeur d'âme. Partout les flammes encerclaient la foule qui se débattait durement pour s'en sortir. Bylgja n'était guère différente des autres. Le feu, elle en avait toujours eu une sainte horreur. Créature de l'eau, elle n'était faite pour périr dans un brasier. L'odeur insoutenable lui donnait envie de rendre gorge, la chaleur étouffante commençait déjà à lui brûler les yeux. Tout allait si vite, trop vite. Personne n'avait eu le temps de réagir et à présent il était trop tard. On ne pourrait les sauver tous. L'Oleïade avait survécu aux pires horreurs, elle refusait de périr face à celle-ci.

Elle jouait des coudes et des épaules pour se frayer un chemin dans la foule paniquée et sa haute silhouette lui était d'un grand secours. Pourtant, à mesure qu'elle progressait, elle avait la sensation désagréable de voir cette masse informe contre laquelle elle se battait devenir plus compacte après chaque pas. Elle affrontait autant les flammes que la foule, craignant à tout instant de se voir piétinée par des dizaines de pieds qui ne la remarqueraient même pas. Soudain, on envoie valser quelqu'un contre elle, aussi légère qu'une poupée de chiffon, elle parvient à saisir la malheureuse par les deux bras avant qu'elle ne soit projeter au sol. « Princesse. » articula-t-elle en reconnaissant les traits d'Iminyë. Les flammes se rapprochaient, dangereuses, brûlantes, étouffantes. « Suivez-moi. » lança-t-elle alors en s'emparant de la main de la jeune Silvershell. Elle continua de traverser la marée humaine, tête haute, espérant apercevoir leur salut. Mais partout où elle posait les yeux, elle ne voyait que la mort.

AVENGEDINCHAINS

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Comme tout le monde autour de toi, Aleeannore, tes prières se font interrompre. Par les cris, les flammes qui grandissent en dépit du froid rude et de la neige. La marche d’Enur, rituel annuel, est un moment agréable à tes yeux et c’est sans crainte aucune que tu t’es mêlée à la foule ce soir pour te ressourcer un peu. Difficile de savoir comment et pourquoi le feu décide donc ainsi de se propager sans crier gare. Tout autour, la foule panique, se dispersant, se resserrant, se piétinant. On murmure la colère d’Enur, incompréhensible. Aussi obscure que les flammes illuminent la nuit. Eclat macabre.

intrigue
n°1

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Une fumée dense accompagne les feux qui se propagent, s’insinuant dangereusement dans les poumons et empêchant quiconque de respirer normalement. Même dans la panique, tu ne peux t’empêcher de te demander l’origine de cette folie, Aleeannore. Accident, ou acte délibéré ? Des pleurs attirent ton attention alors que tu fends la foule en quête d’un visage familier, certaine qu’un bon nombre de la famille royale doit se trouver dans les parages. Les pleurs appartiennent à une femme enceinte jusqu’au cou qui, paniqué, se terre dans un coin. A ce rythme-là, les flammes auront bientôt raison d’elle et c’est avec des paroles rassurantes que tu la prends à ton bras pour essayer de l’éloigner du chaos.

Soudainement la femme agrippe ton bras avec une force inouïe et dans son regard tu lis clairement l’effroi et le désespoir, tandis que son autre main est serrée sur son ventre rebondi. Il n’y a pas besoin de mots pour comprendre que la panique lui a fait perdre les eaux et que le travail commence. Retenant une injure peu distinguée mais à grand peine, tu soutiens la jeune femme geignant de douleur qui ne doit pas avoir plus de vingt ans du mieux que tu peux en quête d’un endroit plus sécurisé. Mais les flammes grandissantes continuent de faire leur chemin, la foule vous bouscule, et tu ne sais où aller.

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La marche d'Enur

Instinctivement, Rhaelon l'enveloppa de ses bras, la couvrit de son buste et se fraya un passage au travers d'une foule en panique afin d'assurer la sécurité de sa précieuse petite sœur. Mais l'appel de détresse d'un enfant le stoppa dans sa course, et l'obligea, presque à regret, à laisser Aleyna s'en occuper. Déposant un baiser sur son front, son aîné lui dégaina une énième recommandation que la princesse n'entendit malheureusement pas, perdue dans les hurlements de la foule... Attrapant, à la volée, le jeune garçon qui ne retrouvait plus sa mère; Aleyna passa autour de lui un pan de sa cape, lui couvrant le visage afin que la fumée ne l'atteigne pas. Épaisse et noire, cette dernière montait haut dans le ciel étoilé mais ses retombées n'en étaient que plus étouffantes... La cohue ne permettait à personne de réellement s'y retrouver, tous couraient en tout sens et les foyers de flammes ne s’arrêtaient pas encore malgré la mise en place succincte d'une chaîne afin d'y jeter l'eau de l'océan tout proche. Avançant à l'aveuglette, la sirène retrouva les enfants qu'elle avait croisé et escorté plus tôt dans la journée. « Madame ! » S'agglutinant autour d'elle, Aleyna déposa au sol son petit protégé qui se mêla aux autres. Accrochant le regard de la plus âgée du groupe, elle reprit hâtivement. « Si vous croisez en chemin des enfants seuls, prenez les avec vous; montez vers le château et dites que vous êtes sous la protection de la princesse Aleyna... Filez !! » Et tandis qu'elle les regardait prendre chemin vers la demeure royale; la jeune femme se figea, se demanda pourquoi elle n'avait pas prit route avec eux... Pourquoi était-elle restée ici? Dans le brasier...
Mais elle fut sortie de ses pensées négatives par un impacte qui la fit vivement chanceler, et, dardant ses pupilles sur ceux qui venaient de la bousculer, elle reconnu les prunelles d'azur qui la fixait. « Aleeannore, mais que... » Le râle que lâcha la femme soutenue par sa suivante, fit baisser les yeux de la princesse, découvrant le ventre rond et apparemment tendu de la pauvre femme. N'écoutant rien d'autre que les palpitations du sang dans ses temps, elle se place de l'autre côté de la future mère, soutenant sa taille douloureuse. « Alee, il faut remonter vers les carrioles, les hommes s'occupent des incendies... Nous ne pouvons laisser un enfant prendre son premier souffle dans cette suffocante exhalaison ! »

09/09/2011

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Doucement, les foyers de flammes se meurent, la lueur rougeâtre qui teintait le ciel de reflets sanguins s'estompe petit à petit avec l'extinction des dernières flammèches. Plusieurs chariots, carrioles et charrettes partirent en fumée mais, heureusement, personne ne fut gravement blessé; des coupures, des marques, des cris d'angoisse et des appels de parents inquiets recherchant leurs enfants égarés. Mais soudain, alors que le calme se posait à nouveau sur l'assistance; l'agitation traversait les hommes et les soldats, héros de la soirée, proches du rivage de la baie... Un corps flottait, vêtu richement et portant une armure de parade. La face immergée dans l'ondée, certains reconnaissent un général de l'armée d'Isandiel. On sort alors le cadavre de l'eau mais, il fut hâtivement lâché sous la terreur... Ses jambes n'était plus qu'une queue aux écailles d'un vert émeraude profond...
Vivement, la rumeur se répand au travers de la foule : un triton siégeait dans l'entourage de la famille royale Silvershell !

Les Moments Clés

Rhaelon Silvershell fait parti de ceux qui découvre la dépouille et le reconnait.
Vrael Dragontear aide à sortir le corps de l'eau avec ses camarades.

Intrigue 1 : règles

Suicide? Accident? Meurtre? Les gens commencent déjà à jaser sur ce triton retrouvé mort durant la marche d'Enur. Certains accusent les Dieux, d'autres le hasard... Et quelques-uns osent évoquer le nom de l'Ordre des Aigles. Mais au final personne ne sait et tous s'inquiètent bien plus de savoir que la race des eaux a réussit à s'introduire dans l'environnement proche de la famille souveraine ! Étaient-ils au courant ? Sont-ils touchés par cette disparition ? Le doute s'insinue lentement dans les esprits, petite graine d'incertitude plantée dans la conscience collective...

Vous pouvez toujours retrouver des détails de cet événement par ici, mais n'oubliez pas, nous sommes au cœur de l'hiver et il est plutôt rude...

Merci de privilégiez les réponses courtes (maximum 300 mots) afin de faire avancer l'intrigue rapidement. N'oubliez pas d'interagir avec d'autres personnages, notamment des inconnus : c'est le moment de se créer des liens !

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intrigue 01.

la marche d'enur.

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choquée, sonnée, perdue. tu regardes la guérisseuse sans comprendre ce qu'elle te dit. les cris se perdent, tu les entends au loin. autour de toi le monde bouge, devient flou. tu te sens défaillir et pourtant elle attrape ta main, te traînant derrière elle à travers la foule de malheureux, des pris au piège. où voulait-elle aller, il n'y avait nul endroit sûr pour aucun de vous. c'est un brasier, un feu infernal qui vous encercle, qui réchauffe cette nuit d'hiver, qui brûle. vous tentez d'avancer, mais sans grand succès. la foule vous happe à nouveau, vous entraîne comme la houle. on se tient à toi, on arrache ta cape, te tire les cheveux. seule la survie compte et pour la première fois tu comprends ce sentiment. « nous mourrons tous, il nous faut trouver un autre chemin » à bout de souffle tu vous tires comme tu le peux de là, droit vers la mer, droit vers l'eau qui te semblait votre seule échappatoire.

les soldats éteignaient les feux, tu pouvais les voir se consumer petit à petit. combien de dégâts, combien de personnes blessées dans ce terrible accident. si accident ça l'était. des gouttes de sueur perlent sur ton front, tu as du mal à respirer, les poumons encore emplis de fumée. tu pourrais serrer la sirène (bylgja) dans tes bras si à nouveau les gens ne se précipitaient pas vers les soldats en groupe. ce n'est pas la curiosité qui l'emporte, ou si peu, mais bien la silhouette de rhaelon que tu distinguais parmi eux qui te fis avancer. titubant, sans plus d’énergie tu t'approchais de l'attroupement. c'est alors que tu remarques le corps dans l'eau, les écailles apparentes. « oh non.. » et tout devint noir, tu sais simplement que tu as heurté le sol.

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09/09/2011

“ première intrigue ”

la célébration du dieu unique

la marche d'enur

Les soldats d'Isandiel, les médecins et certains renforts arrivèrent peu après la découverte du corps du général d'armée du roi Silvershell. Les hommes ne parlent plus, les femmes prient et les enfants gémissent dans les bras de leur mère; mais tous se murent doucement dans le silence; le recueillement pour certains, l'interrogation pour d'autres. Des couvertures sont distribuées, des vivres sont éparpillées, des soins sont dispensés auprès de ceux qui en ont besoin. Peu à peu, la plage et ses berges se vident, les familles non atteintes par le chaos repartent vers leur demeure, escortant parfois avec eux, ceux dont les chariots n'ont pas été épargnés par les flammes. Doucement, le calme après la tempête se pose, donnant aux faubourgs d'Isandiel des allures fantomatiques alors qu'elle se teintait du gris des cendres qui terminaient de retomber.

Fin de l'Intrigue

Malgré un nombre peu important de blessés, la marche d'Enur de l'an 1344 restera marqué à jamais du sang de la noblesse d'Istard, perdant en cette nuit l'un de leur plus fidèle gradé au service de la famille royale. S'il n'était pas connu de tous, aujourd'hui, le peuple se questionne quand à la présence d'un triton dans le proche entourage des Silvershell. Malgré tout, sans que personne ne sache si les incendies étaient volontaires ou non, il se murmure que l'Ordre des Aigles serait à l'origine de l'anarchie qui permit l'assassinat de ce général triton; mais qui peut vraiment en être sur? Plusieurs capuchons noirs furent aperçus mais, qui pourrait jurer qu'il s'agissait bien d'eux ? Car rien n'était plus commun que cela, au cœur de l'hiver... Tous susurrent en cachette, murmurent à voix basse, chuchotent à la dérobée; la crédibilité d'Emerion est pourtant maintenant entachée...

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» ❃ INTRIGUE 03 - Le Tournoi du Roi.
» ❃ INTRIGUE 03 - Le Bal (event 03)
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❃ INTRIGUE 01 - La marche d'Enur

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