❃ INTRIGUE 02 - La fonte des glaces.

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“ deuxième intrigue ”

célébrer la fin de l'hiver

la fonte des glaces

Soudainement, j'entendis des cris retentir, ils venaient des rives du lac. Des mères pleuraient, appelaient l'enfant qu'elles ne trouvaient plus. Sans que je ne comprenne pourquoi, des hommes étaient happés par le fond. Une masse noire se mouvait dans les eaux, quelle était cette chose ? Je ne savais où donner de la tête, où étaient donc passer les princesses et le petit prince ? Je devais m'assurer qu'ils ne se trouvaient pas près de l'eau, je me frayais donc un passage jusqu'à la berge.Ce fut une vision d'horreur qui s'offrit à moi, des corps se mouvaient dans l'eau glaciale tentant de réchapper à une mort certaine. Tout à coup, j'entendis une femme qui criait, je ma reconnus. C'était Lyara, elle n'était donc pas en fuite, je me dirigeais donc vers elle. Elle essayait de sauver un gamin qui avait choit dans le lac. Je l’attrapai par le bras pour la repousser vers la berge, le temps n'était pas aux poursuites ou au contrats. Une fois la femme en sécurité, je m'élançai vers le petit qui se débattait du mieux qu'il pouvait. Je plongeai dans l'eau glacée au péril de ma vie, j'empoignai par le bras ce pauvre garçon. Quelque chose m'agrippa la jambe, ce n'était pas humain, je ne parvenais pas à lui planter ma lame dans la chair. Je me débattais tant bien que mal mais la bête n'en démordait pas. Etait-ce là la fin de Vrael Dragontear, mort anonymement pour sauver un enfant ?

29/07/2016

death comes from abyss

Resté en retrait, j’observe attentivement la foule qui se presse sur les berges du lac d’Ardlos pour avoir la chance de porter un coup à la glace épaisse qui recouvre encore l’eau à cette époque de l’année. Le bruit des pioches transperçant la glace se mêle aux murmures fiévreux des croyants qui adressent leurs prières à la déesse des eaux. Mes yeux passent sur chaque habitant d’Eador venant assister à cette grande cérémonie, ne loupant aucun détail de ce qui se passe autour de moi. Quelques visages connus se détachent de l’attroupement, Lyara attire particulièrement mon attention, tout comme Halbyron que j’ai entrevu avant qu’il ne disparaisse derrière la marée de badauds qui se pressent pour entrevoir le roi. Etrange que nous soyons tous les trois réunis dans un endroit si froid, si différent de Mirilith qui nous a vu grandir. Mais, malgré moi, je ne leur porte qu’une attention limitée, même Lyara, trop téméraire, à qui j’ai envie de crier de partir, car ma mission est ailleurs. Du coin de l’œil, je vois les autres membres de l’Ordre déambuler dans la foule. Nous sommes aux aguets, à la recherche d’un indice qui trahirait la présence d’une sirène. Tous ont rabattu leurs capuchons sur le visage tandis que je marche à visage découvert. Représentant des Nosgard, j’avance le plus naturellement possible, murmurant parfois une prière à demi-mot pour me fondre dans la masse.

Je continue ce manège, m’approchant toujours un peu plus de l’eau dans le but d’apercevoir les visages baissés vers le sol, jusqu’à ce que soudain, le chaos s’empare de l’assemblée. Trop concentré, je n’ai pas remarqué que Menuin est déjà libérée. L’eau déborde, envahie la berge et surpris nobles comme paysans qui, oubliant leur dignité, se poussent pour gagner un endroit plus sûr. Les cris résonnent de toute part et la panique gagne même le cœur des hommes les plus braves lorsque plusieurs corps disparaissent dans l’eau sombre du lac. C’est la voix familière de Lyara qui attire mon attention au milieu de cette anarchie. Un enfant est tombé à l’eau et semble sur le point de se noyer. Le temps d’arriver à sa hauteur, un homme s’est jeté à l’eau pour attraper le garçon. Mais comme tous les autres avant lui, il semble attirer par une force invisible vers le fond du lac. Je me précipite vers lui, oubliant le reste de l'Ordre, pour attraper l’enfant et le ramener sur terre ferme. Il détale sans attendre. Tandis que je me penche pour attraper l’homme, mon regard est soudain attiré par le miroitement d’écailles turquoises glissant sous la surface. Au même instant, l’homme est un peu plus attiré vers le fond et j’ai juste le temps d’attraper son bras avant qu’il ne disparaisse dans les flots. Ma prise glisse mais je tiens bon, espérant seulement que quelqu’un me vienne en aide.

Pardon si c'est un peu long, j'avais du retard ^^'

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La fonte des Glaces

Sans surprise, Iminyë se fit rapidement repérer et prise d'assaut; et Aleyna, loin de s'en offusquer, préféra se relever et s'écarter légèrement, se rapprochant de la belle Aleeannore afin de lui glisser à l'oreille. « Rassures-moi, l'air de ressemblance te sautes aussi aux yeux, n'est-ce pas? » La nouvelle arrivée n'avait point encore levé les yeux sur la princesse et sa suivante, ne remarquant même pas leur présence, ce qui arracha un sourire adoucit à la jeune femme. Mais elle fut sorti de ses pensées par une voix, à la fois suave et chantante, d'un grand jeune homme aux boucles ambrées; et, attentive à ses paroles, elle remarque finalement que oui, Ellerion avait disparu alors qu'Iminyë, Aleeannore et elle n'étaient plus attentives. Aleyna esquisse un ironique sourire à l'écoute de ses moqueries mais très rapidement, reprenant contenance, elle le salue à son tour, lui rendant poliment sa courtoisie. « Merci pour votre hospitalité Ser. » Elle s'empressa aussi de répondre à la suite de la cousine Greywaters, qui venait d'enfin remarquer sa présence. Dans un rire léger, elle apposait une main sur son épaule. « Vous êtes toute pardonnée ma chère. Je ne peux que trop comprendre la joie de revoir un membre chéri revenir dans le giron familial. ».
Soudain, Aleyna entend un enfant crier. L'eau s'est libérée... Trop vite... Trop rapidement... Trop tard pour certains, n'ayant eut le temps de revenir sur la terre ferme. Elle voit un homme encapuchonné sauter à l'eau pour récupérer l'enfant, elle en aperçoit un autre l'extirper hors de l'eau. L'étendue auparavant calme se teinte et la princesse sent l'angoisse lui tordre les tripes... Par réflexe, elle attrape Iminyë et Ellerion, les faisant reculer le plus loin possible, entraînant aussi la jeune Elissa... Ils devaient reculer, au risque de plonger et de révéler leur nature...

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“ intrigueII ”

la fonte des glaces

À l’instar de la glace, la sérénité de l’événement se brise aussi, trop vite, trop brutalement et la panique se répand dans les rangs de ceux qui se recueillent à la vitesse d’un feu de paille. Un cri d’effroi éventre l’air et telle une harde de gibiers, la foule détale, cherche frénétiquement à mettre le plus de distance possible entre elle et le lac perfide. Ces gens, régentés par la peur, auraient écrasé sous leurs talons père et mère. Foudroyé par un éclair d’adrénaline, Wilhelm réagit et le masque revêche se brise, laissant place au prince impérieux. « Gardes ! Au Roi ! » tonne-t-il. Il n’a que faire du devenir du monarque, désirant parfois même son trépas, mais avec le géniteur honni se trouvent la reine et les princesses. À elles, aucun mal ne peut survenir, le Freux ne pourrait le souffrir. Sa cadette rue dans les bras d’une sentinelle, rétive ; un enfant a disparu sous la surface de l’étendue d’eau et elle désire lui porter secours. D’autres braves ont eu le même prurit, s’évanouissant eux aussi dans les profondeurs sombres. D’un mouvement d’épaule fluide, Wilhem ôte sa lourde pelisse de zibelines. « Vous, avec moi. » fait-il à l’adresse de deux gardes étant restés aux côtés de leur prince, et au colosse ayant grondé un salut. Sa robuste charpente serait sans l’ombre d’un doute une aide précieuse dans l’entreprise à venir. Sans plus tergiverser, le Freux prend son essor, atteignant bien vite la berge du lac. Il aperçoit un homme aux abois, tenant lui-même un autre malheureux, et le prince s’avance dans les eaux glacées, le froid l’étreignant et coulant jusque dans ses os. Il espère que son camarade de toujours ne commettra pas la même erreur. Il continue pourtant vaille que vaille sa progression, ses cuirs bouillis le lestant considérablement, et agrippe l’inconnu. « Formez une chaîne ! » beugle-t-il à l’adresse des gardes qui le talonnent. Là, frigorifié dans ces eaux sombres et inquiétantes, il se rend compte avec appréhension que quelque chose ne tourne pas rond.

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LA FONTE DES GLACES

Intrigue o2

Oh, hey I wasn't listening, I was stung by all of us. The blind leading out the bored and as per usual you were skipping and laughing eyes at the bedroom door. "Don't take it so seriously, no. Only time is ours, the rest we'll just wait and see!" Maybe you're right, babe, maybe. And that's how summer passed oh, the great dividing range of green, green grass. Oh, maybe it was peace at last, who knew.

Le simple mouvement de foule s'amplifie, cédant à une panique sans nom. La glace s'est brisée, avec trop d'ardeur et trop d'habilité. Les hommes se sont perdus dans leurs gestes, dans une forme d'avidité et d'arrogance, libérant une Déesse mécontente d'avoir vu ses enfants saignés. Face au Prince Noir, je ne tarde pas à observer la foule, hagard. Un homme plonge sauver l'enfant, je grogne, masquant mon effroi pour l'eau. Je détestais l'eau, elle m'était fatale. J'observe les hommes se précipiter, se faire absorber par les tréfonds abyssaux du lac. « Qu'est-ce que.. » Mais l'héritier Ravenstone était un homme vif et à l'esprit aguerri malgré son jeune âge. Je réponds à son injonction et le suis, poussant les malheureux, leur sommant de quitter les lieux, et particulièrement aux femmes et aux enfants. Le Grand prince s'avance vers les berges du lac, empoigne un inconnu et je ressens la froideur indicible ronger ma chair et envahir mes pensées. Je lutte contre la paralysie, je lutte contre cette phobie. Je ne pouvais avoir plus de sang sur les mains. Alors que les deux gardes tentèrent de supporter l'effort du prince héritier, j'attrape le dernier de cette chaîne fraichement formée et enfonce mes pieds dans le sol glissant. J'attachais alors sa ceinture à la mienne, commençant juste à puiser dans mes forces. Je lâche un long râle d'effort et tire jusqu'à sentir les os de mes mains se briser, jusqu'à enfoncer mes doigts au sang. Mes muscles se bandent, je sens mes articulations prêtes à rompre. Des secousses se font sentir. Cette créature rôdait, elle était à l’affût. Un calme étrange s'installe, pesant. Tous ne sont pas sauvés. Nul n'est encore sauvé à vrai dire.

Made by Neon Demon

27/06/2016

(i saw a white flower standing straight and proud, shapely as a lily. or was it, maybe, a frost that had turned its sap to ice, and so it stood, bitter-sweet, still fair to see, but stricken, soon to fall and die.)
Elle se retrouve projeter sur le sol par l’homme qui, quelques instants plus tôt, la voulait morte. Ironie du sort. Elle grogne, rage, manque de se faire piétiner. Elle se relève derechef, consciente qu’elle risque sa vie en restant ainsi sur le sol. Son visage à découvert, elle ne cherche plus à se cacher. Dans le chaos environnant, personne ne prend le temps de la dévisager. Elle assiste, frigorifiée, les membres douloureux, à la scène. L’enfant qui se laisse couler, les hommes qui disparaissent et Vrael qui tente le tout pour le tout, se jette dans la mêlée. Impuissante, elle ne parvient plus à bouger. Persuadée que la Déesse Menui se venge de tout le mal perpétré en cette funeste année. Elle aperçoit le terrible Wilhelm Ravenstone, le Prince Noir, s’élancer à son tour, sans prendre aucune précaution, à découvert. Elle reconnait la plupart des visages qui tentent d’aider les malheureux qui sombrent dans les eaux foncées. « Daryün ! » Hurle-t-elle, sans vraiment s’en apercevoir, consciente du danger qui guette. Elle le voit nettement dans l’eau, à deux doigts d’être submerge à son tour. Une nouvelle vague violente atteint le sol, emporte quelques imprudents. Trempée, tremblante de froid et de peur, elle glisse, se retient au corps tendu d’Halbyròn. La pression de son propre corps contre le sien, manque de lui faire perdre sa prise sur le reste de la chaîne humaine qui s’est mis en place.

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la fonte des glaces

Rhiannon n’était pas étrangère à la proximité humaine. Cette douce moiteur lui était même familière, mais cette sensation était différente. Elle n’était que submissivité face à se regard qu’elle avait cherché pendant si longtemps. Il se tenait derrière elle, ses mains élégamment gantées touchaient les siennes et elle se sentit complètement idiote dans une telle position. Elle avait entendu les rumeurs sur la possible union entre lui et la princesse cadette des Silvershell et elle se sentait comme une usurpatrice, et bien que d’ordinaire cela ne l’aurait gêné le moins du monde, en ce moment précis, elle l’était. Alors, quand il s’en alla rejoindre sa famille, la jeune femme poussa un léger soupir de soulagement, malgré les battements encore affolés de son cœur.

Lassée d’une telle activité, Rhiannon laissa tomber sa pioche et se promena le long de la berge. L’atmosphère était presque féérique, tout ces gens pieusement occupés à prier ou à libérer la déesse. Mais soudainement, la glace se fissura et l’hystérie prit possession de la foule qui cria et hurla. Un petit garçon tomba à l’eau tandis qu’un homme sauta dans l’eau gelée pour en rattraper un autre. Les nobles s’écartèrent tous de la rive et affluèrent vers la terre ferme. Au dessus de tous rugit la voix de Wilhelm Ravenstone appelant les gardes à protéger le roi alors qu’il se lançait à la rescousse de l’homme du lac. C’est le moment d’agir, pensa Rhiannon dont l’énergie fourmillait dans ses veines. Elle devait agir. Elle se frayait alors un chemin vers le souverain d’Ethen. Elle dégagea de son jupon la dague acérée et remonta son capuchon sur le haut de son crâne en se persuadant que tout irait bien. Le roi ne pourrait lui refusé protection, et si elle devait mourir après s’être débarrassé de ce tyran, elle mourrait heureuse et satisfaite de sa vie.

(c) naehra.

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intrigue 02.

la fonte des glaces.

cut through the heart, cold and clear. strike for love and strike for fear. there's beauty and there's danger here. split the ice apart, beware the frozen heart.

tu aperçois un rapide mouvement de foule du coin de l’œil, mais tu n'y prête pas attention. perdue dans les retrouvailles avec ta cousine, tu entends les pas rapides d'un enfant courant vers toi. tu te baisses, le serre dans tes bras et lui parle à voix basse. ton frère arrive derrière lui, tu ne peux t'empêcher de sourire, voilà si longtemps que tu ne l'avais pas revu. « devrais-je remercier menuin de m'avoir donné un frère si attentif ? » tu aimerais le prendre dans tes bras lui aussi, mais déjà il se tourne vers la princesse et sa dame. rien ne pourrait interrompre vos retrouvailles, si ce n'est un cri perçant le vacarme des pioches qui s'arrêtent brusquement. un enfant semble être tombé dans l'eau, une femme hurle de lui venir en aide. tu ne vois rien, les gens sont paniqués. aleyna vous a repoussé avant que vous ne tombiez dans l'eau, le lac est déchaîné.

la voix de l'héritier ravenstone se fait entendre au loin, les gens s'en vont rapidement, tentent d'échapper aux flots. quelque chose de sombre bouge sous le lac, tu ne le reconnais pas, il n'est plus le même. il semble qu'une chaîne se forme depuis la berge. « par là-bas, dépêchez-vous ! » tu portes ellerion effrayé dans tes bras, vous ne pouviez tomber dans l'eau et tu ne pouvais venir en aide à personne. votre secret ne pouvait être dévoilé, tu ne pouvais qu'espérer que d'autres viennent pour eux. la glace se brise trop vite, mais vous avez une chance de sortir de là. et plus près tu l'aperçois, ton coeur manque un battement. tu as le temps de pousser ellerion contre elissa avant que la glace ne vous supporte plus. tu tombes dans l'eau gelée, te rattrapant tu ne sais comment pour ne pas t’immerger complètement. quelque chose avait frôlé ton pied, c'est impossible.

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intrigue 02.

la fonte des glaces.

cut through the heart, cold and clear. strike for love and strike for fear. there's beauty and there's danger here. split the ice apart, beware the frozen heart.

La liesse et les mondanités laissent brutalement place à l’hystérie et à la panique. La surprise est aussi mordante que l’eau gelée qui déborde au fur et à mesure que la glace se fissure dans des craquements sonores, presque macabres. Tout le monde se presse, certaines personnes crient, d’autres se font happées par les eaux sombres qui semblent vivantes. Menaçantes. Suivant Aleyna et ses compagnons Greywaters, tu presses machinalement le bras de la rousse même si, au vu des évènements, elle n’est pas la personne la plus en danger. Et alors que vous suivez le mouvement de la foule, une forme blonde disparait au coin de ton regard. Tu vois à peine Ellerion se retrouver dans les bras de la cousine Greywaters que sa mère se retrouve en position critique. « Iminyë ! » Le cri t’échappe et, sans réfléchir, tu te jettes vers la femme de ton roi et amie aussi improbable que précieuse. Chacune de tes mains attrapent ses bras pour la tirer hors de l’eau avant qu’il ne soit trop tard. Tu n’entends même plus les cris alentours, seulement ton cœur qui bat sourdement à tes tympans comme les tambours de la mort. « Accrochez-vous ! » Tu ne reconnais même pas ta propre voix, Aleeannore, rendue rauque par la panique alors que tu tires la princesse d’or de toutes tes forces vers toi..

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❝La fonte des glaces❞
Intrigue #2

L'appel était sans précédent, le cri d'une femme interpella toute l'assemblée. Un enfant est tombé à l'eau ! En un tour de regard autour de moi je me fis bousculer par un brave homme qui, sur l'instant, me fut méconnaissable. Mais ce qui attira finalement toute mon attention fut l'atmosphère qui se dégageait du lac, de mon lac. Nous avions délivré notre déesse, pourquoi déchaîner son courroux sur nous ? Les pupilles aussi froides que franches sur les sombres vagues qui se déchaînaient, et mon sourire évanouie, j'avais cette envie insatiable d'y plonger moi-même pour en extirper les malheureux. Je ne comprenais pas. Un bref instant je me demandai s'il n'était pas l'heure pour nous autre, ménaïades, de nous révéler au grand jour pour satisfaire notre mère.

La voix réactive plus loin me sortit de ma folle torpeur. Mon vieil ami avait été plus vif que moi visiblement, et le voir ainsi me décocha un pas et un autre dans la foulée. Je me retournai lors de ma course et mon cœur se soulagea de voir ma famille éloignée des eaux en colère, pourtant j'avais bien la sensation que mes actes me seraient à double tranchant. Je rejoignis mon prince et ses gardes aux premières loges. Mon cœur s'emballa au contact de l'eau sur ma chaussure et je relevai mon pied aussitôt. J'ôtai mon manteau au préalable, le trouvant maintenant trop lourd à porter, puis mes gants trop glissants, et je vins empoigner la taille du garde juste derrière Wil. Mes mollets engloutis par les vagues glacées et menaçantes, je gardai mon sérieux et m'efforçai de fixer la file. Mes forces données dans le mouvement, je faisais battre mes muscles pour garder mon emprise, jusqu'à ce que je ne pense plus au risque énorme que je prenais à me mettre à découvert. Je jetai un coup d’œil rapide à ma famille pour m'assurer que tout allait bien. « Iminyë ! » un déchirement dans ma gorge mais je redoublai d'efforts pour garder la cadence alors que plus loin, dans les profondeurs, se profilait l'amie ou l'ennemie.

09/09/2011

“ deuxième intrigue ”

célébrer la fin de l'hiver

la fonte des glaces

La panique continue à se répandre. Sur les berges, tout proche de l'eau, la résistance s'organise. On essaie d'extraire les malchanceux de l'eau. La créature rôde toujours, effleure les jambe, mord, attire par le fond ! Ceux à la vue perçante voient miroiter des écailles de couleurs diverses. Bientôt la rumeur se propage et l'on crie : « Des sirènes !! ». Créatures désormais dévoilées, certaines font surface et marchent sur la terre ferme, d'autres quittent le rivage en quête de sécurité dans les profondeurs du lac. L'eau rougit du sang des deux peuples, humains et sirènes se mélangent dans un rouge âcre. Elles n'iront pas bien loin, les membres de l'Ordre des Aigles rôdent. Il vous faut choisir, fuir pour sauver votre vie, ou aider les malheureuses sirènes et vous mettre en danger ?

Les moments clés

Vrael Dragontear est enfin lentement ramené vers la terre.
Halbyròn Duhnkeld est mystérieusement blessé. Victime d'un coup de couteau entre les côtes.

Intrigue 2 : règles

Il n'y a pas une seule créature au fond du lac mais bien une multitude. Pas de dragons des eaux, ni de kraken, mais des sirènes d'eau douce !! Prisonnières de la glace depuis le début de l'hiver, elles se réveillent et certaines n'ont aucune sympathie pour les hommes qui troublent leur sommeil. L'Ordre des Aigles révèle sa présence et tente d'attraper en vie une sirène. La panique est à son comble, chacun tente d'échapper au massacre imminent. Le soleil décroît rapidement, bientôt la nuit englobera la place et le lac.

Vous pouvez retrouver des détails sur cette fête ici. La célébration se déroule à la fin de l'hiver, n'oubliez pas de vous couvrir !

Merci de privilégiez les réponses courtes (maximum 300 mots) afin de faire avancer l'intrigue rapidement. N'oubliez pas d'interagir avec d'autres personnages, notamment des inconnus : c'est le moment de se créer des liens !

Il est possible de blesser son personnage à tout moment. Pour ça n'hésitez pas à envoyer un MP à Lyara Blackwater. Elle se chargera, dans la limite du raisonnable, d'intégrer vos demandes dans les prochaines interventions du PNJ. Prenez bien en compte que ces intrigues influent sur vos personnages et leur avenir.

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LA FONTE DES GLACES

Intrigue o2

Oh, hey I wasn't listening, I was stung by all of us. The blind leading out the bored and as per usual you were skipping and laughing eyes at the bedroom door. "Don't take it so seriously, no. Only time is ours, the rest we'll just wait and see!" Maybe you're right, babe, maybe. And that's how summer passed oh, the great dividing range of green, green grass. Oh, maybe it was peace at last, who knew.

La plèbe hurle et les nantis fuient. De rage, je crispe mes doigts sur la ceinture du garde. Un homme aux boucles d'or vient renforcer la chaîne, et par ses vêtements, je l'imagine aisément noble et son tempérament me surprend. L'eau monte, encore d'un cran et j'entends un prénom du passé faire écho. Daryün, les aigles. Je déglutis, commençant à appréhender le massacre qui pourrait avoir lieu. Le corps tendu, les muscles bandés, je tire de toutes mes forces. L'adrénaline injecte mes yeux de sang. Je sens un corps froid et trempé. Par surprise, je relâche mon emprise avant de me rendre compte que Lyara était libérée de son assaillant. Son étreinte, aussi fortuite qu'incongrue, réchauffe mon coeur. Nos forces s'allient, et peu à peu, le bourreau de Lyara sort de l'eau. L'homme blond prononce son prénom. Instinctivement, je relève la tête et la fixe pour la voir tomber. Elle, la dame de coeur, manque de devenir sirène de glace. Dans un ultime râle, je traîne le garde un peu plus hors de l'eau, qui tire à son tour le noble aux boucles blondes. Le secret me pousse au mutisme. Ce secret me détourne de l'effort. Mes yeux se ferment un court instant et je sens un liquide chaud se déverser, tombant sur la plage. Peu à peu, la douleur s'éveille. Je baisse le regard, le temps ralentit, figeant presque le son des cris, les mouvements de fuite. Les sirènes jaillissent de l'eau. Elles, ces créatures. Elles, qui avaient enlevé mon père. Ces monstres, dont elle faisait partie. Je les détestais de les voir s'avancer ainsi, leur regards trahissant leurs intentions funestes. Le couteau est planté entre mes côtes, je le retire brusquement. La chaîne m'échappe brièvement, alors que je rattrape le garde par sa cape, prenant appui au sol de tout mon poids. Je grogne et crie, sentant ma chair se rompre un peu plus, sentant la plaie devenir un peu plus profonde. Bras tendus, le poids pousse la moindre articulation dans leur retranchement. Je sens le goût métallique envahir mon palais, s'échappant de la commissure de mes lèvres. De mon autre main, je m'accroche à Lyara, faisant d'elle un appui viscéral, éveillant des souvenirs d'antan. Je finis par propulser le garde au sol, mon épaule cède. Un râle de rage et de douleur résonne aux alentours du lac, parmi les cris et la terreur.

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27/06/2016

(i saw a white flower standing straight and proud, shapely as a lily. or was it, maybe, a frost that had turned its sap to ice, and so it stood, bitter-sweet, still fair to see, but stricken, soon to fall and die.)
Au cour du chaos elle parvient encore à entendre des brides de phrases, des noms criés avec désespoir, des mots lourds de sens. Belles créatures, créatures traquées ainsi révélées. Nul monstre marin sous les eaux froides du lac d'Ardlos. A découvert, sans protection, le visage révélé au grand jour, elle ne fuit pas, s'accroche à Halbyròn tandis que son regard est attiré vers la princesse qu'elle déteste plus que quiconque. Son secret presque révélé, elle regrette presque de ne pas être celle qui l'expose. Aucune importance. Autour d'elle, le monde continue de s'écrouler, entraîne dans sa chute hommes, femmes et enfants. Elle voit son persécuteur être ramené lentement, avec peine, vers le bord. Hélas, les Dieux n'en ont pas fini et continue leur petit jeu macabre. Elle a à peine conscience de ce qu'il se passe. Ce n'est que lorsque Halbyròn l'empoigne, se sert d'elle comme d'un appui, qu'elle voit le sang tâché la neige, imprégné ses vêtements. Elle tente de résister, de faire une différence. Les pieds glissant, la force lui manque. Le cri déchirant de douleur, presque inhumain, de son tendre ami lui fait perdre l'équilibre. Le souffle coupé, elle chute, voit la colonne d'hommes tanguer dangereusement, prêts à lâcher prise. Elle hurle son nom, impuissante. Elle sent sa main écraser son épaule, garder cet appui fragile. Elle ne se souvient pas avoir vu quelqu'un près d'eux, ne sait pas d'où peut provenir le mal. La peur prend possession de son cœur, elle perd sa respiration, le visage pâle, trop pâle. « Ça va aller, ça va aller... » Lituanie répétée comme une prière, murmure rauque, elle n'y croit pas vraiment.

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❝ La fonte des Glaces ❞

La fin de l'hiver

It was one of those March days when the sun shines hot and the wind blows cold; when it is summer in the light, and winter in the shade.

△ Charles Dickens

Tout allait si bien. Comment cela avait-il pu se passer? L'eau du lac effrayait le peuple qui s'enfuyait. La glace se rompait trop rapidement. Un enfant tomba à l'eau. Tu ne pouvais rien faire, excepter te poser des questions. La princesse Aleyna vous éloigna, ta cousine, son enfant et toi. C'était bien trop dangereux de rester près de l'eau au risque de tomber à votre tour et de révéler votre vraie nature. Tout se passa rapidement que tu n'eus point le temps de réagir.

Tu attrapas le petit Ellerion de justesse avant de tomber dans la neige, sur la berge. « Iminyë! » crias-tu en la voyant tomber dans l'eau gelée du lac. Tu aurais voulu l'aider, tu l'aurais fait si tu n'avais pas eu l'enfant dans tes bras. Tu devais le garder en sécurité. Heureusement que la dame qui accompagnait la princesse lui vint en aide. Ce fut alors que des créatures sortirent de l'eau, mais ce n'était pas n'importe quelles créatures. Il s'agissait de sirènes, tout comme toi, et elles ne semblaient pas très ravies de voir des humains les réveiller. Tes yeux fixèrent la surface de l'eau qui prenait une teinte rougeâtre au fur et à mesure que le sang coulait. Tu étais horrifiée par ce qui se passait. Tu blottis alors Ellerin contre toi afin qu'il ne voit pas cette vision qui pourrait troublé son esprit.

Malgré la peur qui t'envahissait et tes jambes tremblantes, tu parviens à te lever. Que pouvais-tu bien faire dans cette situation? Tu ne pouvais venir en aide près de l'eau, au risque de révéler ta nature. Protéger Ellerion, voilà tout ce qui t'étais possible de faire pour le moment.

13/12/2016

En retrait, spectatrice d’un événement qu’elle connait par cœur, Melian observe. Elle ne s’approche pas, se montre à peine, pas sûre qu’il l’a remarqué au beau milieu de la foule. Mais elle, elle l’a vu, ne peux pas s’empêcher de le détailler, ne parvient plus à détourner le regard. Attraction trop forte, comme un funambule attiré par le vide. A l’écart, son nom ignorée, sa personne bafouée, elle ne sera jamais à son bras, ne sourira pas à ses sujets, ne le désire même pas. Elle ne demande rien sinon son regard dans le sien, ses caresses et ses sourires. Perdue dans sa contemplation, elle ne réalise pas tout de suite que la cérémonie tourne mal. La foule s’emporte, paniquée par un monstre invisible. Bousculée, Melian s’extirpe comme elle peut, tente de sauver sa vie elle aussi. Wilhelm disparait de son champ de vision, son cœur se serre. Paniquée, incapable de raisonner, elle entend crier, comprends que tout ce tumulte proviens du lac et des créatures y vivant. Elle ne voit rien, entend hurler près d’elle et baisse les yeux vers une princesse en détresse et une femme lui apportant assistance. Melian se jette dans la mêlée sans vraiment y penser. On la bouscule, son épaule lui fait terriblement mal mais elle continue jusqu’à attraper le bras d’Iminyë, de concert avec la femme aux longs cheveux foncés. Silencieuse, elle tire, de toutes ses forces. « Il faut nous éloigner du rivage ! »

29/07/2016

death comes from abyss

Mes pieds glissent dans le sable à mesure que la créature nous emporte vers les profondeurs. La panique me gagne, qu’est ce qui m’a pris ? L’idée de tout lâcher pour retourner sur la terre ferme m’effleure l’esprit tandis que l’eau glaciale vient s’abattre en vague sur mon torse et me trempe jusqu’à l’os. Le froid me fait l’effet de petits coups de couteaux embrasant chaque parcelle de ma peau. Je tremblerais si mes muscles tendus n’essayaient, en vain, de sauver le chevalier qui a presque entièrement disparu dans les flots. Au moment où je vais abandonner, quelqu’un m’empoigne et me tire à mon tour. Du coin de l’œil, je vois une chaîne se former pour essayer de nous sortir de là, moi et le malheureux qui a sauvé l’enfant. Perdu au milieu des cris paniqués de la foule, je crois entendre une femme prononcer mon nom, mais malgré l’envie de me retourner, je reste concentrer sur ma tâche jusqu’à ce qu’enfin le chevalier soit sorti du lac. Aucun signe des écailles étincelantes qui quelques minutes plus tôt avaient attirées mon attention, mais je ne m’attarde pas, échappant le plus vite possible à ce liquide sombre et au danger mortel qu’il cache. L’eau n’est plus noire, mais rougit par le sang lorsque la démarche rapide, je délaisse les hommes qui m’ont aidé, avec un rapide signe de la tête pour les remercier, avant de rejoindre mon second. D’un regard, nous nous comprenons immédiatement. Nous étions là pour surveiller, guetter le moindre comportement suspect. Finalement, les sirènes sortent de là où on ne les attendait pas, mais peu importe, la chasse peut commencer. Sans un mot, il s’éloigne donner les instructions au reste des Aigles. Je rebrousse chemin aussitôt, personne ne doit faire le lien entre eux et moi. Cependant, je ne les perds pas de vue et de loin je les vois sortir armes et filets sans se préoccuper des hommes et des femmes qui continuent à fuir en tous sens.

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intrigue 02.

la fonte des glaces.

cut through the heart, cold and clear. strike for love and strike for fear. there's beauty and there's danger here. split the ice apart, beware the frozen heart.

l'eau gelée te glace, te fait paniquer. tu as peur de dévoiler le secret, mais tu ne tiendras pas seule très longtemps. tu ne vois plus les membres de ta famille, tu ne sens qu'aleeannore essayer de te tirer hors de là sans succès. des cris, encore et toujours, c'est tout ce que tu entends. des sirènes on hurle, des frères et sœurs en colère qui fuyaient, qui attaquaient. une autre paire de bras te vient en aide, tu sors enfin de ces eaux sombres rougies par le sang versé. tu espères seulement qu'ellerion, protégé par elissa, ne voit rien de tout cela. l'inconnue vous parle, tu acquiesces l'esprit encore embrumé, le corps si froid. elle est comme une envoyée des dieux, auréolée de lumière.

la chaîne flanche, tu as peur pour ton frère que tu cherches à rejoindre en atteignant le rivage, mais rapidement ton attention est portée autre part. tu sais que tu as hurlé son nom, presque à l'unisson avec cette autre femme, cette dame blanche que tu refuses de reconnaître. et tu as accouru sans te soucier du reste, en poussant ceux sur ton chemin, abandonnant les autres pour lui. ou tu aurais tant voulu. pétrifiée, tu ne pouvais plus bouger. tu aurais préféré couler, voir ton sang se mélanger à celui de tes semblables. tout sauf ça. c'est un effort colossal que tu fais en te détournant de lui, en pleurs, serrant la main de ta chère amie sur qui tu peux compter (la bonasse). « arrêtez.. pitié ». et voilà les aigles qui arrivent.

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L’eau glacée imbibe les robes d’hivers d’Iminyë, la tirant toujours un peu plus dans le lac en dépit de tout tes efforts. C’est miraculeusement qu’une âme charitable au visage angélique te vient en aide, Aleeannore, pour sortir la princesse de cet enfer qui causerait certainement sa condamnation en de telles circonstances. Iminyë sortie de l’eau, tu t’empresses d’ôter ton épaisse cape pour la glisser sur ses épaules une fois la sienne, trempée, détachée et laissée choir sur le sol.

intrigue
n°2

la fonte des glaces

Un bref instant, tu te retournes vers l’inconnue qui vous est venue en aide et tu prends ses mains pour les porter à tes lippes teintées par le froid dans un élan de gratitude infinie, ne sachant même pas quels mots prononcer pour égaler ton soulagement et ta reconnaissance.

Le cri d’Iminyë te fait sursauter et c’est en larmes qu’elle vient serrer ta main en détournant ses beaux yeux du chaos qui ne cesse de croitre. Le pourpre s’étale tant dans les eaux que sur le rivage et et tu tentes d’éloigner tes deux compagnes momentanées de celui-ci, sans cesser de tenir la main de la princesse d’eau douce. Sans même t’en rendre compte, tu trembles de froid et murmure sans cesse, les yeux légèrement écarquillés face à l’arrivée des Aigles. « Tout va bien se passer, ça va aller, venez Iminyë… Ca va aller. » Si le danger n’est pas présent directement pour toi, Aleeannore, tu t’inquiètes pour ton amie, sa famille, son fils non loin. Autour de vous, des sirènes sorties du lac s’en prennent à la foule et aux Hommes dispersés. Tu es partagée entre deux sentiments, te voulant à la fois protectrice envers tes cousines d’eau douce et envers ces humains qui pour la plupart sont innocents. Mais le devoir du sang est plus fort que tout et quand sur ta droite tu vois une créature en proie à un homme, tu n’hésites pas, comme pour Iminyë que tu pousses dans les bras de l’inconnue. « Rejoignez Elissa et Ellerion, princesse ! » Dans ton élan, tu t’interposes donc entre le chasseur et la sirène en mauvaise posture. Advienne que pourra.

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LA FONTE DES GLACES

Intrigue o2

Oh, hey I wasn't listening, I was stung by all of us. The blind leading out the bored and as per usual you were skipping and laughing eyes at the bedroom door. "Don't take it so seriously, no. Only time is ours, the rest we'll just wait and see!" Maybe you're right, babe, maybe. And that's how summer passed oh, the great dividing range of green, green grass. Oh, maybe it was peace at last, who knew.

Deux cris résonnent à l'unisson, comme un écho familier alors que je sens la haine contaminer la paix que la créature divine avait su apporter. Je les détestais, et je détestais l'image qu'elle renvoyait. Peut-être même avait-elle pu organiser un tel massacre, mais je refusais d'y croire. Les mots de Lyara s'envolent, je fixe un moment ses lèvres pour tenter de la comprendre mais l'effort est tel qu'il inhibe tous les autres sens. Je la regarde sans la voir, mes lèvres s'étirent mais sourient pour une autre. Je ne peux m'empêcher d'être serein, à l'idée de la voir hors du lac et entourée. Je ne sais plus si je la déteste ou l'adore. Une partie de moi la tient pour responsable, parce que son peuple est entrain de tuer le mien. L'enfant et l'homme sont sauvés, l'effort arrive à son terme alors que je demeure à genoux, en voyant Daryun orchestrer subtilement et discrètement l'ouverture des griffes. Je place la dague dans les mains de Lyara. « Protège-toi, reste à l'abri. » Comme une supplique, je l'implore et tente de me lever, non sans mal. Je ne peux laisser la princesse, créature dont le peuple s'était corrompu avec le sang des miens, en proie à cette folie. Le sang coule trop abondamment, causant la sensation d'avoir le sol qui s'effondre sous mes pas. Le bras ballant, je me sers de mon bras valide pour effectuer une pression sur la plaie et empoigner une fiole dans mon ceinturon et boire une goutte de se liquide précieux. Une seule, qui parvient à amoindrir la douleur. Une seule goutte qui vint aussi amoindrir l'écoulement de sang, sans pour autant refermer la plaie. La suivante aux boucles d'ébène (Aleeannore) se tient entre un pêcheur et une sirène, et ce dernier vient tenter de la plaquer au sol. Par réflexe, j'attrape un filet au sol, le faisant claquer au sol avant de le lancer au niveau de sa gorge de mon bras valide. Neutralisé, je lui fais signe de partir en grognant avant de jeter un regard froid dans la direction d'Iminyë. L'homme dégaine une lame et me pousse à l'impossible, sacrifier un des miens d'un geste violent, pour sa survie. A mesure que l'homme expire son dernier souffle, la colère me gagne un peu plus alors que j'essuie son sang de mon visage. Je lui tourne le dos, me relevant du cadavre du pauvre homme avant de brandir mon cimeterre à mon tour, déchiré entre mes bourreaux d'antan et la créature divine.

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27/06/2016

(i saw a white flower standing straight and proud, shapely as a lily. or was it, maybe, a frost that had turned its sap to ice, and so it stood, bitter-sweet, still fair to see, but stricken, soon to fall and die.)
Dans ses mains viennent se poser la dague ensanglantée qui reposait dans la peau de son cher ami perdu depuis longtemps. Son regard passe de l’objet à ses yeux tandis que ses paroles s’insinuent dans ses oreilles, poison abandonné là. Elle tente d’objecter, fronce les sourcils mais son ton implore le silence. Impuissante, elle le laisse partir. Et elle le voit foncer vers cet être méprisable et méprisée. « Halbyròn !! » Son cri se perd dans le tumulte, plainte inutile. Il ne reviendra pas. Elle serre les dents, sa main blanchissant sur le pommeau de la dague nouvellement faite sienne. Un jour viendra où elle aura sa chance de vengeance. Pas aujourd’hui. Malgré tout, il n’est pas question de fuir, de laisser la situation lui échapper. Elle sait qu’elle regrettera ses gestes, qu’elle ne devrait pas. Elle sait bien qu’Halbyròn a raison mais ne peut se résoudre à l’écouter, à n’être qu’une femme. Elle ne peut plus être ce que l’on attend. Son destin lui appartient. Elle n’est plus l’enfant insolent de jadis, plus cette adolescente à l’air fragile qu’il cherchait à protéger contre tout. Il ne connait pas Lyara, femme faite qui n’a pas le choix. Elle se jette dans la mêlée, perd de vue son cher Halbyròn, ne cherche même plus à le rejoindre. Quand tout sera terminé, elle disparaitrait à nouveau, ne serait plus qu’un murmure sur les lèvres, une ombre dans le cœur. Appelée vers le rivage, elle s’oppose à un homme prêt à frapper dans l’eau, aveugle à ce qu’il s’y trouve, humain ou sirène. Tout ce sang lui retourne le cœur, elle se force à garder les yeux ouverts. A ses pieds, une femme hurle, tordue par la douleur. Elle l’aide à se relever, lui hurle de fuir. Ce qu’elle devrait faire aussi. Ses pieds restent fermement ancrés dans le sol glissant tandis que des bras puissants l'agrippe, lui coupe le souffle. Tétanisée, la peur prend le dessus.

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❃ INTRIGUE 02 - La fonte des glaces.

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